
Le principe des bonn
Herbert Shelton, un naturopathe américain, a popularisé la théorie des bonnes et mauvaises associations alimentaires. Selon lui, la consommation simultanée de certains aliments pourrait perturber leur digestion, provoquant divers inconforts digestifs et une baisse d’énergie.
Cette approche repose sur l’idée que les aliments nécessitent des conditions de digestion différentes, et leur mélange inapproprié peut engendrer des fermentations et des troubles digestifs.
Nous allons voir plus en détail l'importance de bien digérer et quelles sont les associations alimentaires à respecter pour favoriser une meilleure digestion.
Les conséquences d’une mauvaise digestion
Une digestion perturbée se manifeste souvent par des sensations désagréables, telles que ballonnements, lourdeurs, ventre gonflé, gaz, flatulences, ou des troubles comme la constipation ou la diarrhée. Ces problèmes peuvent affecter votre bien-être quotidien, réduisant également votre énergie.
La digestion, à l’instar de l’activité mentale, est un processus très énergivore. Vous avez peut-être déjà remarqué cette sensation de fatigue après un repas copieux ? Cela s’explique par le fait que votre système digestif mobilise une grande partie de votre énergie.
Les bases des bonnes associations alimentaires
Pour préserver une digestion optimale, il est essentiel de respecter certaines combinaisons alimentaires. Les aliments diffèrent par leur mode de digestion : certains nécessitent un milieu acide, d’autres un milieu alcalin, avec des enzymes spécifiques. Lorsque ces conditions sont incompatibles, des fermentations se produisent, engendrant des troubles digestifs.
Les incompatibilités alimentaires majeures
Fruits et autres aliments : Les fruits se digèrent rapidement, en environ 30 minutes. Consommés avec d'autres aliments, ils stagnent dans le tube digestif et fermentent, provoquant des gaz et des ballonnements. Idéalement, consommez-les seuls, à distance des repas.
Protéines et amidons : Les protéines (viande, poisson, œufs, produits laitiers) se digèrent dans un milieu acide, tandis que les amidons (pain, riz, pâtes, pommes de terre) requièrent un milieu alcalin. Leur combinaison peut bloquer la digestion des amidons.
Protéines différentes : Évitez de mélanger deux types de protéines, comme viande et fromage, car elles demandent des niveaux d’acidité différents.
Acides et amidons : Les aliments acides, comme le vinaigre ou le citron, inhibent les enzymes nécessaires à la digestion des amidons. Par exemple, évitez une vinaigrette sur une salade de pommes de terre.
Les associations tolérées
Certains compromis permettent de limiter les perturbations digestives si vous ne pouvez éviter certaines combinaisons. Les associations entre protéines fortes (viande, poisson, fromage à pâte cuite) et amidons faibles (pommes de terre, potimarrons) sont mieux tolérées. Inversement, les protéines faibles (légumineuses, oléagineux, tempeh) peuvent être associées à des amidons forts (pain, pâtes, riz).
Une autre option consiste à respecter la règle des 80/20 : composer son assiette de 80 % d’un aliment principal (protéines ou amidons) et 20 % de l’autre.
L’importance des légumes
Les légumes sont une exception. Ils se marient bien avec tous les types d’aliments, sauf les fruits. Leur richesse en fibres et minéraux facilite la digestion des protéines et des lipides. Intégrez-les systématiquement à vos repas pour un meilleur équilibre digestif.
Exemples d’associations alimentaires à tester
Voici quelques suggestions pour vous inspirer :
Poisson, pommes de terre et légumes
Viande, potimarron et légumes
Pâtes et légumes
Poires et bananes
Oranges et ananas
Ces combinaisons simples favorisent une digestion harmonieuse et réduisent les troubles digestifs.
Conclusion
Adopter les bonnes associations alimentaires peut sembler complexe au départ, mais c’est une habitude qui se prend rapidement. En quelques semaines, cela devient un automatisme, et les bienfaits ressentis motivent à poursuivre cette pratique. Une digestion fluide et un regain d’énergie sont des récompenses à la hauteur des efforts consentis. Pourquoi ne pas essayer et constater par vous-même les effets positifs de ces changements ?
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